Théophile Gautier

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Né le 30 août 1811 et mort le 23 octobre 1872, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature.

C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la Cafetière, son premier conte fantastique.

Dès lors, son talent dans cette veine très en vogue ne devait cesser de s’affirmer avec des textes comme Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) - recueil de nouvelles souvent parodiques - ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirmait ses principes esthétiques.

En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, puis il se consacra au Moniteur universel jusqu’en 1868.

Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier devint un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire ; en 1868, il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde.
Le 23 octobre 1872 il meurt rongé par la maladie.

Florilèges personnel de citations :

- En littérature, les oeuvres ne sont rien sans la grâce. Extrait des Portraits et souvenirs littéraires.

- Des mots rayonnants, des mots de lumière, avec un rythme et une musique, voilà ce qu'est la poésie.

- On peint avec le coeur et la tête plus qu'avec les mains.
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Relations littéraires : Victor Hugo
Chefs d’œuvre : La Cafetière (1831), Le Chevalier double(1840), Jettatura (1856)
Genre et registre : Nouvelles et romans