Thérèse raquin, du film au livre
J’ai récemment été voir un film qui m'a fait pense a toi, qui aime le cinéma ainsi qu’Emile Zola. Le film adapté du célèbre roman « Thérèse Raquin » rédigé en 1867 par Emile Zola. Suite au succès du roman, celui-ci a été adapté au cinéma par Marcel Carné en 1953. Dans chaque adaptation, on trouve des ressemblances et des différences apportées par le metteur en scène, malgré cela, je n’ai pas particulièrement apprécié le film.
Après avoir vu le film Thérèse Raquin, on remarque qu’il y a tout naturellement des ressemblances car sinon l’histoire n’aurait plus aucun sens et plus aucun rapport avec l‘œuvre de Zola. Tout d’abord, les personnages restent les mêmes. On retrouve Thérèse, une femme assez mystérieuse qui ne prend pas goût à la vie, qui s‘ennui tout le temps et qui est capable de rester des heures sur place à fixer un objet insignifiant sans pour autant se soucier de ce qui se passe autour d‘elle. Camille est son cousin mais aussi son époux surprotégé par sa mère, Madame Raquin, qui est la tante de Thérèse mais également sa belle-mère. L’univers du roman est semblable à celui du film. Ainsi, l’élément géographique qui peut nous le confirmer est la boutique de Madame Raquin dans laquelle se sont déroulées les principales actions de l‘histoire. Dans le roman elle est décrite comme étant un endroit sombre, vieux « avec un entassement d’objets ternes et fanés qui dormaient sans doute en cet endroit depuis cinq ou six ans. Toutes les teintes avaient tourné au gris sale, dans cette armoire que la poussière et l’humidité pourrissaient », cette boutique n’a donc pas l’air d’être très accueillante mais aussi bien entretenue. Le film étant en noir et blanc, on arrive cependant à voir que le magasin est plutôt sombre et que la présence de Thérèse l’attristait encore plus à cause de son comportement neutre. Thérèse doit s’occuper de son mari comme une deuxième mère car celui-ci est très fragile. Il ne se comporte pas comme un mari protecteur mais