Dans ce roman, le personnage éponyme et son amant sont présentés tels des monstres, des personnes sans cœur et sans remords. On pourrait même qualifier Laurent et Thérèse de meurtriers car la mort de Camille était bel et bien préméditée et c'est Laurent qui en a eu l'idée en premier. Au chapitre IX, Laurent évoque l'éventuelle mort de Camille « Ah ! si ton mari mourait… », comme une solution afin de ne plus cacher leur liaison amoureuse. Il présente également cette cruelle solution comme un accident, « je pensais qu’il arrive des accidents tous les jours. » ce qui renforce son caractère meurtrier, calculateur et ce dernier va s'intensifier lors du chapitre XI car c'est à ce moment-là que Laurent annoncera son meurtre à Thérèse et tuera Camille « Prends garde, murmura-t-il, je vais le jeter à l’eau ». Comme dit précédemment, Laurent et Thérèse n'ont aucun remords, regrets d'avoir tué Camille. Au contraire, ils éprouvent un sentiments de liberté, comme on peut le voir au chapitre XII à propos de Laurent « il allait vivre tranquille, en attendant de pouvoir prendre possession de Thérèse ». …afficher plus de contenu…

». Ils n'ont également aucune compassion pour Mme Raquin. En outre, Laurent semble agir au long du roman par interêt. En effet, Laurent choisit de se mettre avec Thérèse, non par amour mais par interêt car cette liaison ne lui coûtera rien « mais en somme, elle ne lui coûterait rien »(Chapitre VI). Un autre argument à cette hypothèse est qu'au Chapitre XXV, Laurent refuse de quitter Thérèse malgré ses angoisses, car il peut ainsi continuer de mener une vie paresseuse : « En quittant Thérèse, il retombait dans la misère, il était forcé de conserver son emploi