Thérèse Raquin humiliée face à l'incompréhension de Ferragus
Chers lecteurs, lectrices
Comme à mes habitudes, je lisais quelques journaux, confrontée aux dures nouvelles de notre triste monde, lorsque mes yeux rencontrèrent une critique des plus vexantes, je l’imagine, sur la nouvelle œuvre du dénommé Emile ZOLA que, je l’avoue, j’affectionne particulièrement. Toujours à la recherche de nouveaux défi, je me penche donc aujourd’hui sur cet amas d’insultes à une œuvre qui me parait crédible et très intéressante quand d’autre la qualifient de « littérature putride ». Si vous, lecteurs, le même dégout et la même incompréhension que Ferragus vous imprègne lorsque l’on vous décrit un horrible crime mais néanmoins une simple réalité, je vous conseille alors de retourner à vos lectures romantiques composées de fins heureuses et d’amour pur puis de passer votre chemin. Si, au contraire, vous comprenez et ne vous offusquez pas devant quelques lectures nécessitant un niveau intellectuel minimal, alors je vous invite cordialement à vous asseoir avec moi et à lire les mots suivants.
Lorsque, intriguée j’ai décidé de lire ce soi-disant compte rendu de Thérèse Raquin, je m’attendais à tout sauf à ce monceau de stupidité ! Car oui, malgré tout le respect que je vous dois, mon cher confrère, votre article n’est rien d’autre que le reflet de votre incrédulité. Permettez-moi tout d’abord de m’expliquer quant à mon appréciation de l’œuvre de notre ami Emile ZOLA. Thérèse RAQUIN est tout d’abord le reflet d’une société meurtrie par la violence de ce bas-monde. Ainsi quand je vous vois détruire entièrement l’intelligence et le réalisme que l’auteur a voulu y faire passer, forcément je m’offusque ! Mais je reviendrai dans quelques lignes à votre cas, si désespérant soit-il.
En lisant Thérèse RAQUIN, jamais, pas même une seconde une seule idée perverse ou malsaine ne m’est venue à l’esprit. Pour la simple et bonne raison que cette histoire, magnifiquement contée, est une histoire que