Thalassothérapie
L’industrie tunisienne de tourisme a connu une croissance rapide au cours des dernières décennies, bénéficiant d’un soutien direct et indirect du gouvernement (infrastructure, financement, incitations fiscales et financières) qui a largement stimulé l’investissement prié. Cette politique a donné des résultats positifs avec un élargissement de l’offre qui a permis d’attirer une part plus importante de la clientèle internationale.
Néanmoins les événements de 2001 aux Etats-Unis et surtout ceux en 2002 en Tunisie (Djerba) ont eu un impact négatif à court terme sur le secteur tunisien du tourisme (chute de 6% du nombre de visiteurs et de 13.7% en termes de recettes en 2002).
L tourisme intérieur restant marginal par rapport à la demande étrangère, vu l’étroitesse du marché local (10 millions d’habitants) et le peu d’intérêt accordé, historiquement au développement de ce secteur par la profession et les autorités ; il n’a donc pas pu constituer un soutien et une compensation pour le secteur en période de crise internationale.
Depuis lors, le secteur affiche des performances en deçà des attentes qui ont mis en évidence ses faiblesses et l’essoufflement de la politique de développement poursuivie. La stratégie de croissance qui a prévalu pendant pendant des décennies a abouti à dépendre de plus en plus des tours opérateurs internationaux pour la vente du produit tunisien.
De plus, l’émergence de destinations concurrentes favorisées notamment par la baisse du coût de transport aérien a renforcé la difficulté pour les opérateurs tunisiens à s’imposer, les conduisant à pratiquer des baisses de prix afin de pailler à un taux d’occupation trop bas. En conséquence les hôtels tunisiens affichent un faible niveau de rentabilité affectant leur solvabilité et la qualité de leurs services.
Pour faire face à ces problèmes, le gouvernement a pris un certain nombre de mesure telles que la diversification du produit