The other side of truth
Mais le jour suivant, quand elle le vit elle s'effondra. Il avait été battu, lui chuchota-t-il, il pouvait à peine marcher. Plus tard, elle découvrit que son corps ne portait quasiment pas de bleus, mais était couvert de renflements bizarres et douloureux, et un de ses yeux était flagellé.
Il n'avait pas dévalisé la boutique, mais quand il l'a quitta ce samedi soir là, il était descendu dans la station de métro pour attendre son train. Il était tard est les trains étaient éparses. Il était tout seul sur le quai, à moitié éveillé, pensif lui dit il.
Depuis le bout du quai, il entendit un bruit de course, et, en regardant dans cette direction, il a vu deux jeunes hommes de couleur courir en bas des escaliers. Leurs vêtements étaient déchiquetés, ils étaient effrayés, ils se sont engagés sur le quai et se sont approchés de lui, très essoufflés. Il allait leur demander ce qui se passait, lorsque, courant en travers des voies, vers eux, et suivis par un blanc, il vit un autre type de couleur; et au même instant un autre blanc accouru en bas des marches du métro.
A ce moment il se réveilla totalement, en panique, il savait que quel que soit le problème, c'était aussi son problème, et que ces blancs ne feraient pas de distinction entre lui et les trois autres après qui ils couraient. Ils étaient tous de couleur, ils avaient tous à peu près le même âge et ils étaient sur le même quai de métro au même moment. Ils étaient tous, sans aucun questionnement, parqués en haut des marches, puis dans le wagon et dans la cabane de la station.
Dans cette cabane, Richard donna son nom, son adresse, son âge et son métier. Ensuite, pour la première fois il dit qu'il n'était en rien mêlé à l'affaire, et demanda à