Theatre chinois
Le théâtre d'ombres consiste à projeter sur un écran des ombres produites par des silhouettes que l'on interpose dans le faisceau lumineux qui éclaire l'écran. Les plus connues sont probablement les ombres chinoises PiYing et les wayang kulit d'Indonésie.
Utilisé d'abord à des fins religieuses (évoquer l'âme des morts) et d'exorcisme, il est rapidement devenu une forme particulièrement séduisante de spectacle populaire, mettant en scène aussi bien de grands poèmes épiques que des satires politiques ou grivoises.
Le théâtre d'ombres est l'un des arts dramatiques de la Chine ancienne encore pratiqué. On dit que sous la dynastie des Han de l'Ouest (206 av. J.-C. – 24 ap. J.-C.), des servante de la cour découpaient souvent des feuilles d'arbre en forme de personne et les projetaient sur une fenêtre de soie pour amuser le jeune prince. La favorite de l'empereur Wudi mourut de maladie ; l'empereur pensait à elle jour et nuit. Pour dissiper son ennui, un alchimiste du nom de Qi Shaoweng fit porter par une servante de la cour des vêtements de la défunte et la fit se tenir debout entre la lumière et un rideau. A la vue de la silhouette produite sur le rideau, l sembla à l'empereur Wudi revoir sa favorite. Cette légende est probablement à l'origine du théâtre d'ombre.
Le théâtre d'ombres chinoises remonte à plus de 2 000 ans. Une légende raconte que vers la fin de la dynastie Qin (221 av. J.C. à 206 ap. J.C.), les armées Chu et Han sont entrées en guerre. Liu Bang, chef de l'armée Han, s'est alors retrouvé assiégé par ses ennemis dans une forteresse. Son conseiller, Zhang Liang, a alors eu l'idée d'ériger en haut des murs fortifiés, des milliers de personnages en cuir pour décourager l'ennemi. Persuadé de se retrouver face à une armée imposante, Xiang Yu, chef de l'armée Chu, fut forcé à la retraite. Inspiré par cette légende, les générations suivantes ont donné naissance au théâtre d'ombres chinoises
Les 6 formes