Theatre de rue
« Lors du rituel du banquet, au cours duquel ils sont invités à boire le vin en l’honneur de celui qui le leur en offre pour l’apaisement de leurs soucis, les hommes se lèvent souvent et s’échappent en de turbulentes processions qui vont d’une maison à l’autre, dansant au son des flûtes et cymbales, semant désordre et tapage dans la cité, tels les satyres qui, sur les images, escortent Dyonisos. Ils jouent de la musique, dansent et chantent à la lueur des torches et se livrent à diverses plaisanteries et obscénités autorisée, » Décrit F.Frontisi-Ducroux.
Ce rituel autorisé porte le nom de « comos ».On suppose que ces processions sont probablement les premières formes de déambulation, que l’on retrouve ensuite au Moyen-âge pendant les Fêtes des Fous ou le Carnaval.
Ce théâtre apparaîtrait vers le Xème siècle : il est né par la religion et pour elle. C’est en effet d’abord dans l’église que surgissent ces premières formes en illustrant des scènes liturgiques. Des moines incarnent des personnages du récit évangélique, utilisant les éléments de l’église comme décors. Il faut souligner que le jeu pouvait s’effectuer dehors. Cela ne relevait pas d’un choix artistique mais pratique en effet une représentation dans la rue pouvait toucher plus de monde que dans l’église. Le théâtre Médiéval naissant, tout en restant dans la sphère d’influence de la religion, il va