Theatre Dispute Francais Reda
Sujet : Dispute et comique.
Objet d’étude : Le texte théâtral et sa représentation.
Le corpus que nous allons étudier est constitué de trois textes en relation avec les disputes au théâtre : un texte comique voir satirique intitulé <<, le médecin malgré lui, acte I, scène 1, 1666>> écrit par Molière ; puis une scène de comédie de caractère <<Le bourgeois gentilhomme, acte III, scène 3, 1670>> écrit par Molière ; ensuite le texte de George Feydeau; Feu la mère de Madame, scène 1, 1908 et enfin une scène de dispute d’un vieux couple aigrie <<Edouard et Agrippine, scène 1, 1960>> écrit par René de Obaldia.
Les textes de théâtre tournant autour d’une dispute nous font réfléchir sur le conflit social et politique, sur les problèmes moraux ou bien encore sur la condition humaine .
Dès le commencement de la pièce, l'humour est de mise. Molière n'y va pas par quatre chemins pour que son public rie aux éclats. En effet, la scène de ménage entre Martine et Sganarelle qui ouvre la pièce est l'une des plus célèbres du théâtre comique grâce à ses répliques toutes plus cultes les unes que les autres: «-Ô la grande fatigue que d'avoir une femme ! Et qu'Aristote a bien raison quand il dit qu'une femme est pire qu'un démon»; «-Que maudits soient l'heure et le jour où je m’avisai de dire oui !
Molière vise par l’humour a corrigé les défauts humains tel que la paresse de Sganarelle qui utilise le sarcasme pour se détourner de ses responsabilité :
<<Martine: Enfin qui ne laisse aucun meuble dans toute la maison. Sganarelle on en déménage plus aisément. >> Sganarelle peut-être aussi perçu comme un instrument du tragique car il symbolise l’homme du 17ème siècle, un homme omnipotent dans le cadra familial qui se fiche des ressentiments de sa famille :
<<Donne-leur le fouet : quand j’ai bien bu et bien mangé, je veux que tout le monde soit saoul dans ma maison>>.
En revanche Martine ne répond aux mœurs de la place des femmes dans la société du 17ème