Theatre Representation
Séquence 1 : Texte A « L’inconstance de Dom Juan »
Autoportrait d’un libertin
Présentation de Dom Juan & du Théâtre :
XVIIème siècle : 1665 Dom Juan,
I - Avec tartuffe (critique de l’hypocrisie du christianisme) en 1664, Molière a subi une cabale des dévots. Pour joue cette pièce, il a dû la modifier puisqu’elle a été censuré. Dom Juan est un libertin de mœurs et d’esprit, Molière s’est inspiré du « Convive de Pierre » écrit par Tirso de Molina, qui a mis le Dom Juan en scène dans « Le festin de Pierre ». Molière a été en proie de la censure car on lui a reproché de mettre en scène, un libertin qui fascinait. On a pu arrêter Dom Juan par un « deus ex machina » qui donne à la pièce une tonalité fantastique et baroque avec un déploiement de machine à l’italienne.
Ce baroque rejoint l’inconstance de Dom Juan qui est toujours en mouvement et qui organise des mises en scènes pour séduire les belles qu’il voit.
La fin de Dom Juan est à la fois comique et tragique (mélange des genres)
Conclusion : Dom Juan est une pièce à la fois comique et baroque. Il représente le libertin et en même temps s’oppose à la religion, c’est un rationalisme. Le côté baroque, vient de l’inconstance du personnage, de ses exagérations, de ses contradictions, du mélange des registres et aussi de la complexité de l’intrigue.
II – Rappel des règles du théâtre classique
Séparation entre la tragédie et le comique (séparations des genres)
Dans la tragédie, la fatalité pèse sur le personnage et le destine à l mort ou à un sort malheureux (langage soutenu)
Dans la comédie, le déroulement est heureux, on peut s’attacher aux personnages => identification (≠ distanciation : savoir que c’est n’est pas vrai)
Règle des 3 unités : un seul lieu, une journée et une intrigue simple
Règle de bienséance : ne pas choquer (ne pas montrer la mort)
Le langage employé est sobre mais travaillé
Le décor est défini par quelques didascalies et reste assez vague (pour le metteur en scène)
Le théâtre