Therese raquin
E.Zola fait des rythmes différents en fonction de l’action, avant l’arrivée de Laurent, l’élément perturbateur, le temps passe lentement, trois ans. Mais une fois la rencontre faite avec Laurent, le temps va passer de plus en plus vite, cela donne une idée de fatalité innéductable. Pour cela l’auteur utilise des ellipses courtes qui sont les plus nombreuses (le lendemain,…) mais aussi des ellipses longues (huit jours, six mois, trois ans, …). Il n’y a pas de prolexes car ils n’ont aucun futur possible, ils doivent suivre leurs destins. Par contre il y a quatre analepses :
- Chapitre 2, 25 ans à Vernon, une vie paisible et calme.
- Chapitre 5, caractère de camille et les 10 années que Laurent a passé à Paris.
- Chapitre 24, la médiocrité des personnages après la mort de Camille, 4 années où ils se rendaient, le jeudi soir, que craintivement dans la maison en deuil.
- Chapitre 31, le poison, 15 jours.
Le temps est ici utilisé pour montrer le côté tragique de l’histoire, mais aussi vers la fin de l’histoire le temps s’accèlere pour créer une athmosphère d’urgence et de pièges qui va se ressérer sur les deux amants.
On peut dire que le temps est un élément très important de ce roman