Thermes saint amand les eaux
Le site à traversé de nombreuses années avant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui ; l’une des stations les plus réputés de la Chaîne Thermale du Soleil.
En 50 avant J.-C. les vertus des sources étaient déjà connues des Romains, qui avaient bâti des thermes sur le site. Situées à proximité de la voie romaine Bavay-Fort Mardyck, il est vraisemblable que les troupes s'y abreuvaient… et s'y reposaient. Abandonnées durant le Moyen Âge, les sources furent redécouvertes par le maréchal de Boufflers, qui fit exécuter d’importants travaux de d captage des eaux.
Lors de ses campagnes en Hainaut, Louis XIV, ordonne des travaux sur le site, afin de capter l'eau-remède. Elle sourdait encore librement à la surface du sol sous forme bulles, d'où son nom "Fontaine Bouillon". Des travaux de préservation sont effectués en 1667, sous la direction du Maréchal de Vauban.
En 1714, une autre source acquit sa réputation par la guérison que trouva un évêque d'Arras. Elle continue à jaillir sous le nom de source de l'Evêque d'Arras qui est la plus sulfurée à l'émergence, et la plus chaude.
Vers1765 le Docteur Alexandre Gosse, Directeur de l'hôpital des Armées (installé à l'emplacement des Thermes) à Saint-Amand-les-Eaux publie un recueil sur les bienfaits des eaux thermales. La ville possédait une garnison militaire. Les troupes étaient nombreuses alors, un hôpital militaire fut créé. Des sources des Fonds anciens de la médiathèque, nous apprenons que le Docteur Alexandre GOSSE en fut l'un des médecins spécialistes. A proximité il y’avait un hôpital civil. Ces deux établissements furent réunis au Château MALPAIX. Les patients de ces deux établissements ont reçu des soins par les boues et les eaux thermales de Saint-Amand.
Les Thermes deviennent véritablement populaires à l’arrivée du couple princier Napoléon III qui souffrait de la goutte et de son épouse la Princesse Eugénie. Lorsqu’elle s’ennuyait, elle organisa au cours de ses séjours