Thomas more, l'utopie (1516)

476 mots 2 pages
L’utopie est un genre littéraire ancien qui renait avec l’enthousiasme du mouvement culturel de l’humanisme au XVIème siècle .Ce genre littéraire, en décrivant un monde idéal sert à donner un modèle politique et social au monde réel par jeu de miroir. Le mot utopie fut créé par l’humaniste anglais thomas more. Cet auteur, né en 1478 publie en 1516 cet essai, l’auteur défend sa thèse et son idéal qui est un monde sans argent, qu’il décrit par ce qu’il n’est pas. Nous nous demanderons alors comment l’auteur défend son idéal. Pour le savoir, nous étudierons dans un premier lieu, l’implication de l’auteur. Ensuite, la critique des riches et nous refermerons notre étude sur l’exemple.
Dans ce texte, l’implication de l’auteur est évidente.
Tout d’abord, le locuteur s’implique progressivement. En effet, le pronom personnel « je» ouvre le texte et est dans un premier temps sujet de verbes d’observation qui, à priori, ne sont pas porteurs de marque de jugement. Les verbes « reconsidère »(l.1) , « observe » (l.1) et « vois » (l.2) permettent l’observation des comportement humains et sociaux. En revanche, le modalisateur « je soutiens » (l.18 et 25) souligne l’engagement de l’auteur dans sa condamnation des riches. On peut noter que le pronom « je » s’efface dans le deuxième paragraphe devant les réalités de l’époque.
De plus, l’auteur cherche à impliquer le lecteur. Pour cela, il utilise le pronom personnel de la deuxième personne « vous » (l.17 et 23) qui marque une adresse directe au destinataire. Ce dernier est également amené à réfléchir aux maux générés par l’argent grâce à l’interrogation oratoire « qui ne sait ? » (l.11et 14). L’impératif de la première personne au pluriel « ajoutons-y » (l.14) marque quant à lui l’implication de l’auteur et du lecteur dans la dénonciation. A ces premières et deuxième personnes au pluriel s’oppose le pronom indéfini « on » (l.25 et 19) qui renvoie aux adversaires de la thèse défendue. Ces adversaires sont traités avec ironie

en relation

  • Dissertation "l'utopie est elle vraiment vivable?"
    1647 mots | 7 pages
  • L'utopie : utile?
    765 mots | 4 pages
  • L’utopie est nuisible pour ce qu’elle recèle de possibilités de désillusions.louis aragon
    638 mots | 3 pages
  • Dm p248
    584 mots | 3 pages
  • Voltaire
    582 mots | 3 pages
  • Espace mouvement et son dans la scultpture de la seconde moitié du xxème siècle
    1557 mots | 7 pages
  • L'utopie
    636 mots | 3 pages
  • Utopie
    285 mots | 2 pages
  • L'utopie
    312 mots | 2 pages
  • Dissertation
    1758 mots | 8 pages
  • L'utopie
    804 mots | 4 pages
  • L'utopie
    293 mots | 2 pages
  • Utopie
    269 mots | 2 pages
  • Ld ironie
    1410 mots | 6 pages
  • Utopie
    323 mots | 2 pages