Une représentation de théâtre au 17ème siècle

Evènement littéraire et artistique, une représentation théatrale est aussi une cérémonie, un rite social, prolongement des salons et de la cour.

Les troupes de théâtres, à l’époque, jouaient dans les jeux de paume (lieu où l’on pratiquait le jeu de paume, ancêtre du tennis).
Le public se tenait debout car il n’y avait pas de places assises.
Les spectacles avaient lieu l’après midi, mais ne commençaient pas à une heure précise car il fallait attendre que la salle soit pleine. Le spectacle avait aussi lieu dans le public, qui pouvait « passer à l’esbrouffe » c’est-à-dire que certaines personnes essayaient de se faire passer pour un aristocrate à la faveur de l’ombre et être ainsi dispensé de payer sa place !
La représentation débutait après les « trois coups » dont la signification serait peut-être de représenter l’unité d’action, de temps et de lieu. Il y a cinq actes dans une pièce de théâtre.

Le public n’était pas tenu au silence pendant la représentation, les spectateurs se permettent de participer ou de faire des commentaires.

Au 17ème siècle, les comédiens parlaient sur le ton de la déclamation, ce qui veut dire que les phrases étaient entre la parole et le chant, un peu comme une diction forcée. Ce ton n’est pas du tout naturel et très monotone.

Molière a critiqué cette habitude de déclamation et conseillait de dire les vers « comme l’on parle