Le mot « théâtre » vient du grec « théamai » qui veut dire regarder. Celui-ci a été avant tout conçut comme un spectacle ou il y a à la fois des acteurs qui joue des rôles écrits par le dramaturge et des spectateurs à qui les paroles sont destinées : la double énonciation. On peut illustrer cette idée avec la citation « le théâtre est de la parole en action. Il est d'abord un texte, mais ce texte est joué, c'est à dire vécu devant nous. »
La question que nous allons nous poser parlera du rapport qu’entretiennent le texte et la mise en scène. Ainsi, malgré les nombreuses indications fournies par les auteurs dans le texte de théâtre, est il vraiment nécessaire d'assister à une représentation ?
Nous observerons en premier tant ce qu'apporte la lecture. On parlera donc du texte, des didascalies et de l'imagination. Et enfin on étudia la représentation en montrant qu'elle n'est pas indispensable.

Observons tout d'abord que la lecture peut être suffisante pour comprendre et apprécier une pièce. En premier temps, nous parlerons de la beauté du texte théâtral. Les répliques sont au discours directe comme par exemple dans Ruy Bas de Victor Hugo « Tu m'agrafes toujours comme on agrafe un prête ! » ou encore dans Le barbier de Séville « je me crus trop heureux d'en être oublié ». Ainsi, elles sont très proche de l'oral et nous pouvons facilement rentrer dans l'histoire de cette pièce. De plus, certains auteur comme Racine souhaite que la parole soit au centre du théâtre avec la beauté de ses alexandrins « la fille de Minos et de Pasiphaé ».
Puis, nous allons voir les didascalies qui sont des notes ou des paragraphes rédigées par l' auteur pour le lecteur ou le metteur en scène. Elles peuvent nous apporter des renseignements sur le décor et la présence d'objet. Elles orientent le jeu des comédiens avec le mouvement et le ton mais aussi donnent des explications sur le dialogues. Comme par exemple dans l' île des esclaves de Marivaux « avec une bouteille de vin