Théatre
Pourtant, les règles classiques interdisent la représentation de la mort. Comment les classiques ont-ils pu « purger » les lecteurs de leurs passions : A- Les règles classiques • Bienséances => afin de ne pas heurter le public : tout ce qui va contre la morale est banni (les scènes de violence, la mort, etc.
Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter
Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des comédies en vers, offrant des personnages nuancés, autour de sujets importants (cf. Tartuffe, Le Misanthrope).
La règle dite des « trois unités » impose que le sujet traité par une pièce ait lieu en 24 heures, se passe dans un seul lieu, et soit uni par une cohérence forte (on ne raconte pas plusieurs « histoires » à la fois). On doit également observer la règle de bienséance : pas de sang ni de scène choquante sur scène.
LA BIENSEANCE
Elle conduit au respect des usages et des conventions. Il s'agit, d'une part, de ne pas choquer le public. D'autre part, les agissements et les sentiments du héros doivent, naturellement, être conformes à son rang.
Enfin (et même si ces directions ne sont pas exhaustives), la première moitié du xxe siècle voit un retour du tragique : Jean Cocteau, Jean Anouilh, Jean Giraudoux reprennent des mythes antiques comme celui d'Œdipe, d'Antigone ou d'Electre, tout en les modernisant. Ils montrent ainsi d'une part la permanence des interrogations humaines, d'autre part le sens nouveau que l'on peut donner à ces mythes, dans le contexte bouleversé de la Première Guerre mondiale et de la montée des fascismes.
Pour ton dépassement, tu pourrais montrer que la tragédie ne se