Théodore géricault : le radeau de la méduse
Ce peintre et sculpteur français provient d’un milieu aisé, qui lui permet d’approfondir son art en compagnie des plus grands (Vernet et Guérin). A 21 ans (1852) il présente sa première toile Officier de chasseurs à cheval chargeant qui impressionne déjà par ses tons vifs utilisés et par le traitement du mouvement. Deux ans après, il expose Le Cuirassier blesse et quitte la France pour L’Italie pour quelques temps. Pendant son voyage, il puise assez d’inspiration chez Michel-Ange pour peindre une de ces plus belles œuvres, Le Radeau de la Méduse (présenté plus haut). Cette toile n’est pas appréciée de tous mais déclenche tout de même l’admiration de la plupart des Londoniens. Si l’on regarde toutes ses œuvres (qui sont toutes exposés partout dans le monde, sauf certaines qui ont disparu après les bombardements de 1944), on peut constater que la souffrance et l’agonie font partie de ses thèmes de prédilections ! Le reste de sa vie, il consacre son temps à représenter des chevaux (La Couse d’Epsom, 1821) puis des portraits de fous (L’Aliéné, 1822).Il est actuellement enterré au cimetière du Père Lachaise
Le radeau de la méduse :
Ce tableau en huile sur toile exposé au Louvre, qui fait 4,91 x 7,16 m. a été peint par Théodore Géricault en 1819.
C’est une des œuvres capitales du XIXe siècle. Au premier plan, on peut apercevoir le radeau et les rescapés, et au second, l’océan et l’horizon. L’artiste a utilisé des couleurs plutôt sombres pour nous faire ressentir le désespoir des naufragés, mais leur dessine quand même un petit sourire au coin des lèvres qui nous laisse apercevoir un espoir de liberté. Le thème est celui d'un événement récent, le sauvetage de quelques rescapés du naufrage de la frégate "La Méduse'' sombrée, en 1816, près des côtes du Sénégal.
Cent cinquante hommes avaient pris place sur un radeau qui dériva