Théorie de la croissance endogène
Les théories de la croissance ont connu un renouveau à la fin des années 80 sous la plume de Römer, Robert Lucas et Robert Baro. Les théories de la croissance endogène analysent le progrès technique comme un facteur de croissance endogène à l’activité économique. La croissance provoque l’accumulation du progrès technique qui elle même suscite la croissance donc la croissance est un phénomène cumulatif auto-entretenu qui s’explique par l’accumulation du capital physique, humain, technologique et public. Selon Paul Römer, les investissements en recherche et développement bénéficient à tous, l’accumulation de capital technologique crée des externalités positives (c’est lorsque l‘activité d’un agent économique a des répercussions positives ou négatives sur un autre agent économique sans compensation monétaire) car les nouvelles technologie vont être utilisées par tous les agents économiques. Robert Lucas a montré que l’investissement en capital humain va permettre d’augmenter la productivité de la population active et donc favoriser la croissance. Pour Robert Baro, dans une certaine mesure, les dépenses publiques sont sources de croissance car elles permettent de financer les infrastructures publiques et donc améliorent à la fois la formation de la population, la santé de la population, les transports etc. Donc la compétitivité du territoire.
Ces auteurs issus du courant néoclassique, insistent sur les externalités positives de l’accumulation des différents types de capitaux et en cela, réhabilitent le rôle de l’Etat dans la croissance. Par exemple, l’Etat peut financer la recherche, l’enseignement supérieur, il peut créer des pôles de