Théorie de la croissance endogène
Les réflexions sur le caractère endogène de la croissance apparaissent au début des années 8O. Leur initiateur, Paul Romer tente de dépasser le modèle de Robert Solow dans lequel le progrès technique est exogène car il présente des résultats contradictoires avec les observations : Le PT ne tombe pas du ciel ; l’éducation et la recherche ont une influence sur la croissance future ! La dépense publique n’est envisagées que sous l’angle négatif = effet d’éviction, endettement…
Les théories de ces auteurs ( Paul Romer, Robert E. Lucas et Robert Brro), sont que : - Il existe des éléments, non directement productif, parce qu’ils n’entrent pas dans la combinaison productive de l’entrepreneur, qui améliorent l’efficacité des facteurs de productions. En effet, certaines activités génèrent des externalités positives cumulatives et notamment des rendements d’échelle croissants, sur l’ensemble de l’économie, entraînant ainsi l’économie dans un cercle vertueux La croissance s’autoalimente !
- La croissance trouve sa source dans l’accumulation de différentes sortes de capitaux :
- Le capital physique productif, qu’il soit fixe ou circulant ( P. Romer – 1986)
- Le capital Technologique Investissement dans la R&D (P. Romer – 1976)
- Le capital Humain qui désigne le stock de connaissances et de compétences, de savoir-faire et de Savoir –Être … en plus de la qualification, détenu par l’individu. Ces éléments propres au profil personnel de l’individu, acquis par l’expérience et la spécialisation peuvent être incorporés au processus productif et en améliorer le rendement. ( P. Romer – 1986 et R. Lucas 1988).
- Le capital Public ensemble des infrastructures publiques, financées par la collectivité, mais qui améliorent fortement la productivité des entreprises.
Ex : la construction d’une route ou d’un tunnel, améliore la productivité des entreprises qui peuvent recevoir plus vite et mieux leurs