« Qu'est ce qui a bien pu conduire le vieil Albert Einstein à la conclusion que nous vivons dans un espace quadridimensionnel, trois coordonnées pour l'espace, une pour le temps, avec des règles qui raccourcissent, qui se dilatent parfois même, des horloges qui ralentissent en fonction de l’état du mouvement ? Tout le problème tourne autour de la relativité, notion du mouvement, d'où le nom de théorie de la relativité, sous entendu relativité du mouvement. Ce qui se cache derrière ce nom devient plus simple si vous regardez le mouvement du soleil depuis son lever jusqu'à son coucher. Complètement immobile, vous verrez l’astre décrire un grand arc de cercle au dessus de votre tête. Mais au fait, êtes-vous réellement immobile? Non, bien sûr, car nous savons que ceci n'est qu'une illusion, que nous vivons en réalité, nous terriens, sur un bolide en rotation constante autour du soleil. Avec ce nouveau point de vue, le soleil est immobile, c'est nous qui bougeons. Ceci aussi est une illusion, car, par rapport à notre galaxie, notre étoile est entraînée dans un gigantesque tourbillon, que dire alors de l’Arche, là où nous sommes… Autre exemple, être immobile sur une chaise et regarder la pendule, contempler les heures passées, c’est voyager dans le temps, c’est rester immobile dans l’espace. La conclusion de tout ceci est que parler d'un mouvement absolu est un pur non-sens. Tout ce que nous pouvons faire c'est discuter du mouvement d'un objet par rapport à un autre pris comme point de repère. Voilà la position initiale de la théorie. Et après ? Tout ceci est bien évidemment très ennuyeux. Si d'aventure, vous avez l'impression de vous déplacez à vitesse constante, hop, un simple changement de repère et vous voilà tout à fait immobile. N'existe-t-il vraiment aucun moyen de conserver toujours la même vitesse, quel que soit le point de repère que l'on choisit pour la mesurer ? Reformulons la question autrement. Existe-t-il dans la nature quelque chose qui se