Théorie de l'action
Le changement dans les organisations comme dans les sociétés est une action humaine et doit être considéré comme tel. L’action dans la tradition sociologique classique de Max Weber se comprend à partir du sens que l’acteur donne à sa propre action, rendre compte du changement c’est rendre compte du sens que les acteur lui donnent .Il existe des situations de contrainte ou les acteurs n’ont que le choix de voice (la manifestation contre les mauvaises performances de l’entreprise concernée). Les changements qui sont le quotidien du monde de travail ont toujours des difficultés à s’implanter et échouent plus qu’ils réussissent.
Le sens donné à l’action est central, que c’est lui qu’il faut explorer et dont il faut rendre compte, deux principes en constituent le fondement ; le premier principe fondamental de la sociologie de l’action consiste à prendre au sérieux le fait que tout phénomène social est toujours le résultat d’actions, d’attitudes, de croyances et généralement de comportements individuels, le second principe affirme que le sociologue qui veut expliquer un phénomène social doit retrouver le sens des comportements individuels qui en sont la source.
L’individualisme méthodologique est acceptable à condition d’admettre que la rationalité est toujours limitée et l’information incomplète, que le marché fonctionne comme une institution, c’est ce qu’on appel « La théorie économique étendue » Favereau 1989. L’auteur s’appuie sur le paradigme de l’individualisme méthodologique en le joignant à la théorie de l’embeddeness (encastrement de Mark Granovetter) l’idée et qu’on ne peut raisonner sur les comportements des individus ni seulement en termes d’intérêts individuels, ni seulement en termes de contraintes par les structures, mais qu’il faut prendre en compte les relations sociales concrètes et le contexte social dans lesquels les individus sont impliqués. Selon ce paradigme de l’individualisme