Théorie des parties prenantes
AVANT PROPOS
Nous reproduisons ci-dessous, avec son autorisation, un texte de la Fédération Générale de la Métallurgie CFDT sur la mondialisation. Cette fédération a estimé nécessaire d’armer intellectuellement ses militants sur cette question essentielle. Ce document fort complet, nous a paru par son intérêt devoir figurer dans notre site au titre des textes de références utiles pour une plus grande qualification des militants syndicaux.
Ce texte propose donc une analyse de la mondialisation et une analyse du capitalisme qui permettent de placer dans leur contexte les stratégies des entreprises, les conséquences qui en résultent pour les salariés afin de trouver les bonnes répliques. Deux analyses entremêlées, mais distinctes, car si la mondialisation et les formes nouvelles du capitalisme vont de pair, elles ne se confondent pas. La mondialisation et le capitalisme vont de pair dans une économie en mouvement parce que la dynamique actuelle du capitalisme est le vecteur qui porte la mondialisation économique et financière en cours. Mondialisation dont une caractéristique est aussi le processus de changement global des déséquilibres du monde issus des derniers siècles de domination européenne et occidentale sur le reste de la planète. L'histoire fait qu'aujourd'hui la phase présente de la décolonisation (au sens où la "décolonisation" s'entend comme la fin de l'hégémonie du monde occidental) est portée par le capitalisme venu du nord, mais elle est voulue par les nations et les Etats du sud, sous la poussée des populations. Cette mondialisation est rendue possible par les évolutions technologiques et leurs potentialités qui contribuent à modeler le monde. Pour autant, elles n'apportent pas par elles-mêmes la réponse au "Monde que nous voulons". Un développement durable, une croissance soutenable, le progrès social que nous revendiquons passent par des régulations politiques, économiques, sociales indispensables. Il