Théorie des parties prenantes
Contexte de la théorie
L’apport de Berle et Means (1932)
L’approche Stakeholder prend ses racines dans le travail de Berle et Means (1932), qui constatent le développement d’une pression sociale s’exerçant sur les dirigeants pour qu’ils reconnaissent leur responsabilité auprès de tous ceux dont le bien-être peut être affecté par les décisions de l’entreprise.
Décrivant l’évolution probable du concept d’entreprise, ils indiquent que « le contrôle des grandes entreprises devrait conduire à une technocratie neutre équilibrant les intérêts des différents groupes de la communauté » (Berle et Means, 1932, p. 312).
L’apport de la théorie : Freeman (1984)
La notion de parties prenantes (ou « stakeholders » ) a été développée par les travaux de R. Edward Freeman ( Strategic management : a stakeholder approach -1984).
Dans la TPP, l'entreprise est une "constellation" d'intérêts coopératifs ou concurrents. Les partenaires de la firme ne sont pas seulement les actionnaires-propriétaires, les porteurs de parts ou « shareholders », mais aussi tous les agents internes (salariés) ou externes économiques (clients fournisseurs) ou sociétaux (État, société civile, etc.) qui sont intéressés directement ou indirectement aux conséquences de l'activité de l'entreprise, notamment sur les biens publics environnementaux.
L'ensemble de ces partenaires, internes ou externes, directes ou indirects représente les « stakeholders ». Selon Donaldson et Preston (1995), les stakeholders sont définis par leur intérêt légitime dans l'organisation. Ceci implique selon eux que : Les parties prenantes sont des groupes et des personnes ayant des intérêts légitimes. Ils sont connus et identifiés ;
Les intérêts de tous les groupes de parties prenantes ont une valeur intrinsèque.
Schéma
Ainsi, elle s’intéresse essentiellement : A la nature des relations organisation-stakeholders en terme de processus et de