La théorie classique a rejeté l’imagination et ses pouvoirs comme source d’erreur pour mieux fonder la théorie classique.
Impulsion du génie créateur pour mieux la détruire et en revenir aux lois qui vont permettre de fonder la perfection objective. Expulser l’imagination de la sphère de l’art pose un problème puisqu’il y a une impulsion créatrice de l’œuvre d’art. Cassirer dit que les lois refoulent les pouvoirs de l’imagination, la beauté peut être approché comme vérité, exigé qu’on dépasse l’impression faite sur les sens. On distingue le nécessaire du contingent.
Démarche va éclater dans la théorie générale des genres poétiques que va développer Boileau dans son art poétique. A la manière d’un mathématicien va rechercher la loi de qui préside aux différents genres poétiques : satire, épopée, tragédie … Il formule explicitement les lois de ces genres pour les porter à la connaissance claire et distincte. Objet de l’art imite la nature. Esthéticien est comme le mathématicien et n’est pas en position face à ces objets d’ordonner ou de régir, il ne fait qu’établir ce qui est. S’élever à la dignité d’artiste. Même pour le génie il existe des bornes infranchissables. Aux antipodes de la théorie romantique. (Choix des sujets et prescriptions des genres).
Où se joue la liberté de l’artiste s’il est limité par les règles propres à chaque genre ? Dans le choix de l’expression ? Où se joue son originalité, la matière des vers … ? Alors que le contenu sera pré déterminé par les genres.
On recherche une adéquation entre les formes et la pensée. Ce la se joue sur le terrain de qualité : la simplicité, concision, brièveté. Principes philosophique, scientifique, sa concrétisation dans l’art poétique de Boileau. Il pointe les faiblesses de la théorie classique : elle ne souffre pas d’une déficience de principe mais elle pêche par une déficience d’exécution. (Écart entre règles classique et leur application). Il repère des motivations qui ne sont pas tirés des principes