Thérèse raquin
SOMMAIRE
I Défiition (p1) II Les principaux plastiques(p1) III Les chiffres (p3) IV Les autres pistes de recherche (p3) V Conclusion (p3)
Les emballages biodégradables
Rédigée par Sophie Doumène, CRCI ARIST Champagne-Ardenne
Il y a plus de dix ans que l'on parle des emballages biodégradables, effet de mode ou véritables préoccupations environnementales, la demande n'a pas cessé d'augmenter. Les emballages se mettent au vert : sac, boîte, film et conteneurs en tout genre se targuent d'être biodégradables. Malgré plusieurs difficultés, dont le prix encore élevé, les industriels suivent cette évolution et innovent pour satisfaire à la demande. Pourtant les spécialistes de l'environnement sont quant à eux prudents sur les véritables impacts des plastiques biodégradables sur l'environnement.
I Définitions
Un emballage biodégradable est formé de molécules qui peuvent être transformées en molécules plus petites et moins polluantes par des micro-organismes vivant dans le milieu naturel, tels que les bactéries, les champignons et les algues. Le résultat final de cette dégradation doit être de l'eau, du dioxyde de carbone ou du méthane. Les matériaux naturels issus de végétaux tels que le bois, le liège, le lin ou le coton sont biodégradables. Mais les matériaux biodégradables ne se limitent pas aux seuls produits naturels. Les matières plastiques deviennent elles aussi biodégradables. Leur origine est synthétique ou à base de ressources végétales. Les emballages biodégradables peuvent être divisés en quatre grandes familles : - les biopolymères issus de plantes (amidon, cellulose, lignine, etc.);
-les biopolymères produits par polymérisation chimique qui associent l'utilisation de matières premières renouvelables à des processus industriels de polymérisation (PLA); -les biopolymères produits par des micro-organismes génétiquement modifiés (PHA, PHV, PHBV); -les polymères synthétiques. On peut ajouter une cinquième famille d'emballage