Dans ce commentaire nous allons étudier un extrait du livre Thérèse Raquin écrit par Emile Zola, auteur du XIXe siecle.Cette œuvre introduit le mouvement naturaliste. En effet, la description du personnage de Thérèse Raquin au chapitre II symbolise le naturalisme.
Dans un premier temps nous verrons en quoi le personnage de Thérèse est étrange et exotique puis dans un second temps nous étudirons le tempérament nerveux de Thérèse

Dans cette deuxième partie nous allons étudier les attitudes contradictoires du personnage avec celles des autres membres de la famille, puis nous analyserons la part animale qui se dégage de Thérèse et enfin nous identifirons les dérèglements et la violence du personnage.

Tout d'abord dans cet extrait nous remarquons que Thérèse est en total opposition avec d'autres membres de sa famille. En effet, Thérèse a une «Santé de fer» (L.15) comparé à son cousin Camille qui lui est un enfant chétif toujours malade. De plus le personnage de Thérèse est décrit comme une résistante comme nous l'indique ce passage : « Le régime débilitant auquel elle était soumise ne purent affaiblir son corps maigre et robuste »( L.26-27) contrairement a son cousin qui lui « un jour, pris de faiblesse était tombé »(L.25).Dans cet extrait nous observons donc une inversion des rôles, en effet, c'est Thérèse, jeune femme de presque 18 ans, qui porte secours et vient en aide physiquement à l'homme de la maison. Lors du malaise de Camille, Thérèse l'a «soulevé», «transporté» (L.25) en y déployant toute sa force (L.26). Ensuite nous pouvons observer qu'il se dégage de Thérèse une certaine animalité. En effet elle marche « sans faire de bruit », « reste muette et immobile » tel un félin qui attend sa proie, ou qui attend le moment propice pour s'élancer. Ceci est majorée par la gradation utilisée par l'auteur: « On sentait en elle des souplesses félines, des muscles courts et puissants, toute une