Théâtre québécois féministe
Instauré en France et aux États-Unis par des romans chocs de Betty Friedan (La femme mystifiée) et de Germaine Greer (La femme eunuque), le mouvement féministe a réellement pris son envol au Québec dans la grande décennie pour le théâtre : les années 1970. Le Front de libération des femmes a contribué à ce mouvement en composant de nombreux textes et en créant des revues selon leurs principes. De plus, le premier grand livre féministe québécois, L’euguélionne, écrit en 1976 par Louky Bersianik est d’un grand appui à la lutte. Cette période est bouillonnante et les Québécois et Québécoises sont en pleine révolution autant sociale que politique. La fin des années 1960 a été un grand déclencheur avec l’Expo 67 et l’ouverture sur le monde qui en découle, la vague de contestation mondiale et la révolte de groupes sociaux tel celui des étudiants de mai 1968 en France ainsi que la lutte pour l’égalité aux États-Unis. La