Timbre Indepandance Senegal
Titre de l'œuvre: L'indépendance des colonies célébrée par les timbres-poste.
Pourquoi a-t-il était créé: Il a été créé pour fêter les 1an de l'indépendance (c'est pour cela qu'il y a écrit 1960.)
Nature : Timbre-poste.
Date : Il date du 4 avril 1960.
L'auteur : Pierre Gandon.
Introduction
Pierre Gandon :
Biographie :
Pierre Gandon est un dessinateur et un graveur de timbres-poste français. Il est né le 20 janvier 1899 à L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) et est disparu le 23 juillet 1990. Il a gravé de nombreux timbres pour les administrations postales françaises (métropole, de nombreuses colonies avant et après leur indépendance) et des administrations étrangères. Son père, Gustave Gandon, était lui-même graveur à l'Institut de gravure de Paris et réalisa des timbres pour l'étranger et un seul pour la France : la cathédrale de Strasbourg en 1939. Pierre a hérité ainsi de l'amour des timbres. Étudiant à l’École Estienne, Pierre Gandon a été l'élève du maître graveur Dézarrois. Il entra ensuite aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier du peintre Cormon.
Dès l'âge de 22 ans, il gagne son premier prix: le Prix de Rome de gravure, puis le Prix de la Ville de Paris en 1926. En 1937, il est récompensé par la Médaille d'or des artistes français, et il peint la fresque de 500 m² de l’Exposition coloniale de 1937.
L'oeuvre :
Ce timbre, édité à l’occasion du premier anniversaire de l’indépendance du Sénégal, jour de fête nationale, est particulièrement riche de signification.
S’il emprunte largement à des symboles hérités de l’histoire européenne, notamment révolutionnaires (Marianne, allégorie de la république et de la mère patrie ; le faisceau de licteurs antiques, symbole d’autorité…), le timbre ne dégage cependant pas d’agressivité envers l’ancienne métropole mais une grande sérénité. Il est vrai que Marianne n’est pas coiffée du bonnet phrygien, peut-être jugé comme un appel à la révolte, mais par une couronne plus sage. Un jeune enfant