Tirade de sganarelle
Introduction :
Molière est un célèbre dramaturge du 17ème siècle appartenant au classicisme. Il est aussi un comédien et chef de troupe de théâtre français qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. Il eut beaucoup de succès, notamment avec l’Ecole des femmes, mais peu de temps après, il est accusé d’athéisme et deux de ces pièces Tartuffe et Dom Juan furent interdites. Il revient ensuite à la farce, et monte des comédies-ballets alliant théâtre, musique et danse. Le texte que nous allons étudié est issu de Dom Juan. Il s’agit d’une tirade de Sganarelle, le valet de Dom Juan, s’adressant à Gusman un serviteur. En faisant le portrait de son maître, on arrive à en déduire son propre portrait à lui.
Développement :
I. Le portrait moral d’un maître par son valet. a) Le portrait d’un individu complexe :
- formule pour figer une image : « un grand seigneur méchant homme » ( deux aspects : - le grand seigneur, celui qui a le pouvoir et devrait protéger les faibles dans la tradition. - le méchant homme, celui qui est foncièrement mauvais.
- c’est une « ébauche du personnage pour en achever le tableau, il faudrait bien d’autres coups de pinceau » ( métaphore filée du portrait : suggère dimension hors du commun de D.J. = difficile à cerner.
-« Un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale » ( langage accumulatif de mots presque synonymes car Sganarelle ne trouvent pas les mots exacts.
b) Le portrait d’un libertin :
- Libre en amour : - « épouseur à toutes mains » = métonymie. « Les mains » renvoient à des objets. Les femmes sont des objets. - les femmes sont des objets ( « épouseur à toutes mains » métonymie, les mains renvoient à des objets que sont les femmes ; « il ne trouve rien » : rien = absence de personnes. - «