Dans cette fable de La Fontaine, on clairement voir que la mouche n’est d’aucune utilité au cocher, ni même aux chevaux et qu’elle tente de se montrer plus utile qu’elle ne l’est réellement. Cette insignifiance se démarque par la futilité des actions qu’elle entreprend pour aider la coche à avancer. «S’assied sur le timon, sur le nez du Cocher; aussitôt que le char chemine et qu’elle voit les gens marcher, elle s’en attribue uniquement la gloire». Bien évidemment, le fait de s’asseoir sur le nez du cocher n’aide en rien à faire avancer le coche. Ce n’est pas comme ci elle tirait avec les chevaux. À travers cet excès de vantardise, on peut clairement dire que le fabuliste veut mettre l’accent sur l’inutilité de la mouche et de ce qu’elle entreprend pour faire avancer le coche. Mais ce n’est pas tout. Dans le récit de La Fontaine, la mouche est diminuée par la façon dont elle est présentée. «Une mouche survint…» On peut donc remarque un fort contraste entre les deux animaux de la fable. Le fabuliste pense aux symboles des animaux. Il nous représente donc l’insignifiance par une mouche, une simple mouche. Elle nous est présentée dans toute sa médiocrité. Si La Fontaine avait voulu que l’animal aide réellement les chevaux à tirer le coche, il n’aurait certainement pas décidé de faire intervenir une mouche (si seulement c’était une super mouche). Il nous est donc possible, en regardant le comportement de la mouche et sa nature de mouche, de conclure qu’elle ne mérite pas tout le mérite qu’elle s’attribue. D’ailleurs, la manière dont elle exprime tous ses mérites constitue une autre preuve de sa