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Emile Zola, fait partie du mouvement littéraire du naturalisme, écrit le roman Nana : neuvième roman de la série des Rougon-Macquart, publié en 1880. Cet extrait de texte fait partie du chapitre 10, il y'en a 14.
Nana est une ancienne vendeuse de fleurs, fille d'un ouvrier et d'une blanchisseuse, elle est devenue une actrice pleine d’ambition, qui séduit les hommes et se prostitue pour réussir. Sa réussite au théâtre et ses riches amants qui l'entretiennent lui offrent un train de vie luxueux. Dans ce texte le narrateur s'adresse aux lecteurs, il utilise la troisième personne du singulier. Le niveau de langue est soutenu. Les temps du récit sont l'imparfait et le passé simple. Nous nous demanderons en quoi dénonce un regard critique sur Nana et la société dans laquelle elle vit ? Dans une première partie nous montrerons le parallèle entre le personnage et le décor. Dans la seconde partie nous montreront en quoi l'ambivalence de l'auteur est à l'égard du personnage.
Dans un premier temps je vais vous présenter le parallèle entre le personnage et le décor. Tout d’abord Zola exprime la richesse avec un adjectif mélioratif « chic » (ligne 1) qui montre la richesse de l’héroïne, puis il prouve que Nana est une comme héroïne puissante comme le prouve l’hyperbole « en maitresse toute puissante » (ligne 16) et Zola montre la richesse du lieu avec l’accumulation « un monde de bibelots...Louis 15 » (ligne 25). Ensuite Zola raconte l’ascension sociale de Nana avec l'adverbe « tout de suite » (ligne 5) qui exprime la rapidité montre la fulgurante ascension de Nana, après l'auteur exprime la majesté de Nana grâce à la comparaison méliorative « avec l'émotion d'un peuple saluant sa souveraine » (ligne 7) puis le goût artificiel de Nana est exprimé par un adverbe de modalité péjoratif « d’une originalité un peu voulue » (ligne 24). Enfin Zola nous montre la corruption du personnage et du lieu avec la comparaison péjorative