Titre
fantastique, le passage qui laisse apercevoir est : «Avec, cette fois, un bout de
ciel parce que le restaurant de Marie-Sylvia, pompeusement baptisé « Restaurant Arc-en-ciel.»Ce passage tiré du texte se déroule la même
journée : un samedi le 2 mai ,1942 car il n’en parle d’aucune autre journée
que celle-ci, le passage est : «En tout cas c’était une 2 mai.». L’extrait est avant
tout celle d’une famille autour de laquelle gravite celle d’un quartier. Si
les trois sœurs semblent être la figure centrale de cette famille, c’est
pourtant bel et bien « la grosse femme » qui est le point central et le
symbole maternel par excellence. Son obésité jointe à sa grossesse la
condamne à l’inactivité, assise seule dans sa chambre, et tous les autres
personnages composent leur vie autour d’elle. Son absence même de
prénom lui accorde une nature universelle et c’est auprès d’elle que les
uns et les autres viennent s’exprimer et se confesser. Ce thème de la
maternité est omniprésent dans le récit, présentée à la fois comme ce
qu’il y a de plus beau et de plus estimé quand la grossesse est souhaité,
ce qui est le cas de « de la grosse femme ». Le style de cet extrait a
plusieurs registres de langue comme par exemple : «Ouan… J’pense que
c’est la première fois.»
En conclusion, je confirme que l’univers est fantastique puisque le texte
contient des passages qui laissent entrevoir une apparition du surnaturel
dans la