Chaque société possède des groupes sociaux différents. Nombreux sont les points de vue organisant le classement de ces groupes. Les analyses des sociologues Marx et Weber sont à la base de toute réflexion sociologique sur la stratification sociale. Cependant la société a fortement évoluée, les théories sur la structure sociale sont alors remises en cause. Que reste-t-il des classes sociales aujourd’hui en France ? Pour y répondre nous étudierons d'abord les conceptions traditionnelles de la stratification sociale puis ce qu'il en reste aujourd’hui.

I) Les conceptions traditionnelles de la stratification sociale

A) Les classes sociales selon Marx

Approche réaliste des classes sociales (la bourgeoisie et le prolétariat) qui s'établissent autour de deux critères : rapport au travail et sentiment d'appartenance (doc 1). Rôle de la lutte de classe. Rapports inégalitaires entre patron et salarié (doc 3 : les écarts de revenus entre les plus aisées et « les autres » tendent à s'accentuer entre 2004 et 2007).

B) La stratification sociale selon Weber

Analyse nominaliste et tri-dimensionnelle : économique, sociale et politique (doc 2 : les rapports à la politique sont moins importants pour les classes populaires).

C) L’analyse de Bourdieu

Distribution des capitaux et rapports de domination

II) La remise en question du concept de classe sociale

A) De nouvelles analyses de la structure sociale

Brouillage des frontières de classe (effacement des frontières économiques, homogénéisation culturelle, remise en cause des clivages politiques)

B) Les catégories populaires

Éclatement de la classe ouvrière. Exclusion sociale. Dynamique de classe

(doc 1 : L'identité de classe s'atténue à mesure que l'on descend l'échelle sociale)

C) Les classes moyennes

La moyennisation (doc 1 : c'est le sentiment d'appartenir à une classe moyenne qui prédomine en France)

L’éclatement des classes moyennes

La forte croissance dans les années 50-70 avait