tour eiffel
Détail de l'architecture de la coupole des Galeries Lafayette situées Boulevard Haussmann à Paris.
À partir de 1845, le fer laminé remplace petit à petit la fonte grâce à ses nombreux atouts supplémentaires : plasticité, incombustibilité et résistance. Mais avant toutes choses, le fer laminé s'avère plus économique à produire que la fonte. Ce sont d'abord des ponts qui sont construits avec ce nouveau matériau, notamment du fait de l'extension rapide du réseau ferré, avant que la méthode ne soit appliquée à d'autres types de bâtiments. En Angleterre, le premier exemple marquant est le Crystal Palace, construit pour l'Exposition universelle de 1851. En France, et uniquement en considérant le domaine architectural, le fer sera ouvertement montré pour les premières fois : en 1848 avec la structure de la bibliothèque Sainte-Geneviève construite par Henri Labrouste, puis de manière encore plus démonstrative avec les Halles de Paris édifiées en 1853 par Victor Baltard et Félix Callet. À la suite de cela, dans un contexte d'industrialisation rapide, de nombreux autres bâtiments seront construits de cette manière : gares, marchés, usines, grands magasins, verrières, pavillons d'exposition, kiosques…
Vue de la charpente métallique de la gare du Nord, à Paris.
L'architecture du fer séduit les ingénieurs pour la robustesse naturelle du matériau, mais aussi parce qu'il insuffle une certaine légèreté aux constructions et autorise la création de bâtiments plus aériens, plus modernes, plus résistants, plus esthétiques. Les ingénieurs peuvent enfin faire preuve d'audace architecturale et libérer leurs envies artistiques.
À partir des années 1870, les