Tourisme et transformation du paysage
L’industrie touristique marocaine a connu une forte croissance ces dernières années avec une progression annuelle moyenne de l’ordre de 15% sur la période 1996-2005. Cette industrie détient moins de 1% de part du marché du tourisme mondial malgré une marge de progression considérable. Ainsi, et conscients des nombreux atouts dont dispose le Royaume (proximité de l’Europe, richesses naturelle, culturelle et historique, art culinaire, hospitalité des populations, …), le Gouvernement et le secteur privé ont mis en place en 2001 une nouvelle politique touristique ambitieuse et volontariste, dénommée «Vision 2010». Cette politique, a prévu un certain nombre d’actions, notamment : Le positionnement offensif sur le balnéaire avec le lancement de 6 stations balnéaires dans le cadre du « Plan AZUR » totalisant 120.000 lits dont 85.000 lits hôteliers ; Le repositionnement et l’extension des destinations existantes (balnéaires et culturelles), dans le cadre d’un programme dénommé « Plan Mada’in » ; Le développement du tourisme rural par la conception de pays d’accueil touristique « PAT » et du tourisme de niches et ce, pour assurer l’équilibre régional et l’enrichissement du produit ; Le développement de produits adaptés au tourisme interne par la mise en place du « Plan Biladi ». Le Plan Mada’in, en tant que déclinaison de la vision 2010 à l’échelle régionale, passe par l’élaboration de Programmes de Développement Régionaux Touristiques. Contrats liant le Gouvernement, les Instances Régionales et les élus, ces programmes ont pour objet : La définition des objectifs de développement de la destination à un horizon donné ; Le plan d’actions hiérarchisé et phasé pour atteindre ces objectifs ; L’estimation des besoins en investissements publics/privés et en ressources humaines pour la mise en œuvre de ce plan d’actions ainsi que l’élaboration du plan de financement des actions prévues. A ce jour, plusieurs Programmes de Développement Régionaux Touristiques sont