Contribution

Guérir le mal du tourisme

Je voudrais par ce texte apporté ma modeste contribution pour la relance du tourisme dont les performances saluées, car c’était une destination nouvelle, un soleil d’hiver pour les Européens amateurs de balnéaire et de farniente, un produit nouveau alors, mais qui a atteint ses limites à force d’usure dans un contexte mondial favorisé par de gros moyens, une diversification de l’offre, ainsi que la montée de l’e-tourisme, qui place notre tourisme dans une position de concurrence très rude.

Notre pays dispose d’énormes potentialités sur le marché international du tourisme : Ensoleillement, étendue du littoral, proximité avec les marchés européens (principaux marchés émetteurs), qualité de l'accueil des populations (Téranga). Mais, positionné aujourd'hui principalement sur le créneau du tourisme balnéaire d'hiver, le pays se trouve placé dans un contexte mondial très concurrentiel.

Ce pendant avant d’en venir aux mesures, il faut lister les obstacles qui se dressent contre ce secteur.

← L'insuffisance d'informations fiables et pertinentes sur le secteur : l'ensemble des statistiques publiées et servant à conduire les analyses provient exclusivement d'échantillons, et de chiffres obtenus aux postes frontières (aéroport et port). De nombreuses autres données utiles ne sont pas collectées (emplois, salaires, recettes des hôtels, frontières terrestres, entrées dans les sites culturels, données sur les infrastructures et équipements).

← La sécurité des touristes et l'accueil : anarchie à l'aéroport, manque de signalisation, manque chronique d'agents, harcèlement des clients par les marchands ambulants, faux guides, mendiants, se rassemblant à proximité des sites touristiques...

← La dégradation des mœurs et de l'environnement, dus à un manque de sensibilisation des populations hôtes, au manque de réglementation des résidences et au manque de rigueur des professionnels, ainsi qu'à un non respect