Tourisme d'affaires
Le tourisme d’affaires comprend quatre types d’activités: – les congrès et les conventions d’entreprise, – les foires et les salons, – les réunions de stimulation, séminaires et réunions d’entreprises, – les voyages d’affaires individuels.
Le marché du voyage d’affaires, (estimé à environ 23 milliards d’euros) s’est métamorphosé en France ces dernières années, sous l’effet conjugué de la crise et de la mondialisation : les entreprises ont globalisé leurs dépenses et lancé des appels d’offres au niveau national, voire mondial. Cela a poussé l’offre française à se structurer, en se spécialisant, en investissant lourdement dans les nouvelles technologies, et en recherchant des alliances au niveau mondial.
Les retombées économiques directes et indirectes des congrès, réunions, foires et salons, composantes essentielles du tourisme d’affaires, sont estimées à plus de 8,5 milliards d’euros.
Le tourisme d’affaires est très rémunérateur, par séjour et par client : un touriste d’affaires dépense entre 2,5 et 3 fois plus qu’un touriste de loisir. Le tourisme d’affaires représenterait 10 % des entrées touristiques françaises, et son impact économique sur le tourisme (impacts direct, indirect, induit) est estimé selon l’Association France Congrès, pour l’activité congrès, à environ 3,5 milliards d’euros pour 2004, et environ 30 000 emplois.
Mais ce secteur demeure particulièrement sensible aux variations de la conjoncture nationale et internationale. Il a ainsi particulièrement souffert ces dernières années, même si les destinations européennes ont été relativement épargnées.
Si l’enjeu économique du tourisme d’affaires est très important, le secteur n’a, cependant, pas encore atteint un stade de maturité en tant que secteur économique à part entière, comme l’illustre la difficulté à produire des chiffres d’activités tout à fait fiables et réguliers.
l’offre française en termes de structures d’accueil