Tous contre le mariage pour tous, pour le salut de tous !
Le texte du prophète Jérémie (1ère lecture) reste d’une actualité brulante. Il faut d’abord se rappeler que le prophète n’est pas celui qui prédit l’avenir. Le mot prophète vient du grec (pro - au nom de) et (phèmi - parler). La mission du prophète, c’est de parler de la part de Dieu. Cette mission ne sera pas facile ; il devra faire face à l’hostilité tourné des siens. Nous, chrétiens d’aujourd’hui, nous devons être de la race des prophètes. Le vrai prophète ne craint pas de s’élever contre les privilèges qui s’attachent à la fortune. Aujourd’hui comme autrefois, l’Evangile reste cause de persécution. Regardons ce qui se passe en France : les chrétiens sont taxés d’homophobes, d’extrémistes, parce qu’ils s’opposent à une loi amorale : le mariage pour tous. Une euphémisation qui masque à peine la puanteur et laideur du tapi rouge déroulé aux chantres de l’homosexualité. Le vingtième siècle est celui qui a connu le plus grand nombre de martyrs. Mais rien ne peut empêcher la Parole de Dieu de produire du fruit.
C’est cette bonne nouvelle que nous lisons dans l’Evangile d’aujourd’hui. Dimanche dernier, nous avons entendu Jésus dire : « Cette Parole que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit » (Luc 4. 21). Mais les gens de Nazareth ont entendu parler de ses miracles à Capharnaüm. Ils voudraient bien qu’il en fasse autant chez eux dans son village.
La mission de Jésus ne se limite pas à faire des miracles chez lui dans sa patrie. Et pour bien appuyer son message, Jésus rappelle deux événements de l’Ancien Testament : la veuve de Sarepta et Naaman le Syrien. Cette veuve ainsi que Naaman étaient des païens qui ont cru.
Ces deux rappels historiques de Jésus veulent démontrer le peu de foi que les gens de la synagogue de Nazareth ont en lui, le prophète. Il leur exprime implicitement qu’ils n’ont pas foi en Dieu. Dieu ne gère pas les cellules cancéreuses. C’est l’œuvre de la