Tous les matins du monde (oeuvre en contexte)
Entre mutisme et désir d’expression…
-Pascal Quignard, est né à Verneuil-sur-Avre en 1948.
-Issu d’une famille de linguistes et d’organistes.
-Enfance marquée par deux périodes de mutisme : rapport au langage oral problématique.
-Il écrira bien plus tard : « J’ai écrit pour survivre. J’ai écrit parce que c’était la seule façon de parler en se taisant » (Le Nom sur le bout de la langue).
-Il se passionne pour d’autres formes de langages : La lecture, la musique (orgue, piano, violoncelle…) la peinture.
-Il renonce brutalement à la peinture en 1968.
Par les mots….
-Il suit des études de lettres et de philosophie.
-Il publie sont premier essaie : L’être du balbutiement, édition Mercure de France.
-Devient secrétaire général pour le développement éditorial chez Gallimard.
-Participe à la revue L’Ephémère : il se lie d’amitié avec les poètes : Henri Michaux, Michel Leiris.
-Pascal Quignard enseigne à l’Université des littératures de l’Antiquité du Moyen-Age et de la Renaissance.
-Il publie : Les 8 volumes des Petits Traités (1981-90) / Les Escaliers de Chambord (1989) qui participe à sa renommée.
Par la musique…
-Musicien amateur, il devient : président du Concert des nations que dirige Jordi Savall. Il fonde le théâtre baroques du château de Versailles (1992). -Consécration avec Tous les Matins du Monde (1991) >> adapté au cinéma par Alain Corneau, Quignard est le coscénariste. Une quête littéraire… -En 1994, démissionne de Gallimard, se retire de la société, se consacre à la lecture/écriture. -Publie des œuvres appartenant à aucun genre et mêlent fiction, théorie, conte, roman ect…