Tout acte administratif est il susceptible de recours ?
La question revient donc à se demander s’il existe encore des domaines dans lesquels les actes émanant de l’administration ne peuvent être attaqués, c'est-à-dire s’il existe des domaines de l’action de l’administration au sein desquels le citoyen ne peut exercer de recours contre les actes unilatéraux de la puissance publique ? Le juge administratif peut il affirmer la non recevabilité des recours du citoyen sur certains actes et pour quels motifs ? L’action, par définition possiblement unilatérale de l’Etat, est elle encore la norme ou se réduit elle à des îlots d’immunité juridictionnelle ?
Il sera intéressant dans un premier temps de rappeler que le droit au recours est un droit fondamental reconnu mais encadré pour voir ensuite comment le juge administratif a utilisé la jurisprudence pour faire reculer les zones où son action était initialement