Tout ce que j'aimais

1057 mots 5 pages
Analyse du roman :
« Tout ce que j’aimais » de Siri Hustvedt

Dans « Tout ce que j’aimais », Siri Hustvedt dépeint les difficultés et incertitudes liées à la vie d’artiste au travers de deux couples d’amis dont les déboires attisent l’intérêt du lecteur au fur et à mesure que l’intrigue se dévoile. L’ambiance du livre, telle la confection d’un tableau, prend du temps avant de se mettre en place mais une fois plongé dans l’histoire, il n’y a plus moyen de s’en détourner. La romancière a imaginé la trame de l’histoire dans le milieu artistique new-yorkais des années septante qu’elle connaît particulièrement bien. Mais comment se traduit la personnalité des artistes dans leur œuvre ?

A cette époque, la peinture néo réaliste se développe, elle se veut la plus proche possible du réel et veut intégrer le spectateur au cœur de l’oeuvre. Bill, peintre et sculpteur, modifie son œuvre au fil du temps puisqu’il suit la progression de l’art de son époque. La manière dont Siri Hustvedt décrit la première peinture de Bill découverte par Léo, historien de l’art, nous permet de découvrir le style doux et chaud et calme, à l’image du caractère du peintre.

« C’était un grand tableau, à peu près un mètre quatre vingt sur deux mètres quarante, qui représentait une jeune femme couchée par terre dans une pièce nue. Elle était appuyée sur un coude et paraissait regarder quelque chose hors du cadre du tableau. Un flot de vives lumières entrait dans la pièce de ce côté, illuminant son visage et son torse. Sa main droite reposait sur son mont de Vénus et, en m’approchant, je vis qu’elle tenait dans cette main un petit taxi – une version miniature de l’omniprésent taxi jaune qui circule dans les rues de New York. Il me fallu une minute environ pour comprendre qu’il y avait en réalité trois personnes dans le tableau. Tout à fait à ma droite, du côté sombre de la toile, je remarquai qu’une femme sortait de l’image. Seuls son pied et sa cheville restaient visibles à l’intérieur du

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