Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles
Gottfried Wilhem Leibniz est né en 1646. Il étudie la philosophie ancienne, les mathématiques et le droit. Il étudie les travaux scientifiques de Pascal et rencontre également les membres de la Royal Society à Londres et Spinoza en Hollande.
Ses activités sont très diverses, scientifiques, philosophiques et diplomatiques.
En 1700, il devient le premier président de ce qui deviendra l'Académie des sciences de Berlin.
Leibniz meurt en 1716.
Leibniz a toujours professé la multiplicité des points de vue possibles sur le monde.
Ici, il donne au mot « tout » une signification globale. Ici, « tout » ne veut pas dire, par exemple, que tout est bien dans le meilleur des mondes possibles mais que « tout » ce dont ce monde est constitué, de bien et de mal, aboutit à quelque chose de bien ou est préférable à quelque chose de pire.
Pour Leibniz, il n’existe qu’un monde qui est le nôtre et donc une impossibilité d’en parler au pluriel. Alors pourquoi le met-il ici au pluriel ? Parce qu’en écrivant cela, il veut exprimer que ce sont des mondes imaginaires. De tous les mondes que l’on peut s’imaginer, celui-ci est le meilleur possible.
Enfin, le mot le plus important de cette citation est « possible ». « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ne signifie pas que «tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». On peut s’imaginer des mondes meilleurs mais ceux-ci ne sont pas réalisables. Notre monde n’est pas parfait mais c’est le moins imparfait possible. Il est d’avis que, puisque « Dieu est Dieu », il a forcément fait du mieux qu’il a pu, donc ce qu’il y avait de mieux à faire.
Cette citation provient des « Essais de Théodicée sur la bonté de dieu, la liberté de l'homme et l'origine du mal », écrit en 1710, dans lequel Leibniz imagine un prêtre romain, Théodore, guidé par Pallas, la fille de Jupiter, qui représente pour lui dieu tout puissant, visite le palais des