Toute croyance est-elle contraire à la raison ?I. Toute croyance est contraire à la raison : elle fait obstacle et inhibe notre capacité de distinguer le vrai du faux, le bien du malA. Par nature toute croyance sans exception s’oppose à la raison L’usage théorique de la raison est la capacité de distinguer le vrai du faux ce qui engendre la connaissance , ou à défaut une réflexion. Dans la connaissance, nous allons chercher à obtenir …afficher plus de contenu…

Le croyant est comme le lierre sur l'arbre. Penser, c'est tout fait autre chose. On pourrait dire : penser, c'est inventer sans croire. » affirme Alain. Ainsi le philosophe affirme que la croyance est le fait d’adhérer à une théorie sans examen. La pensée elle, œuvre dans la science, construit un raisonnement avant de parvenir à un résultat que l’on vérifie par une démonstration. Alors que dans la croyance, qu’elle soit religieuse, politique ou encore la foi que l’on place en quelqu’un ne peut pas être démontré. Certains éléments peuvent renforcer notre croyance sans pour autant la démontrer, c’est pour cela que la croyance est souvent fondée sur des préjugées afin de palier un manque comme l’affirme Bachelard qui la voit comme un obstacle épistémologique. B. Par ses effets tout croyance s’oppose à la …afficher plus de contenu…

Dans le préjugé où l'idéologie, la croyance est nécessairement contraire à la raison. Elle est par principe et par définition. En revanche une croyance qui n'est pas irrationnelle peut s'enrichir d'une réflexion.A. La raison peut restaurer la confiance en la croyanceNous avons donc vu que la croyance prend appui sur la raison mais que donc elle se détourne de sa véritable finalité (la vérité) Les raisonnements creux, les ratiocinations ou les vaines démonstrations logiques et inadéquates à la réalité finissent par remettre en question la raison elle-même. Sur le plan métaphysique le dogmatisme éveillé le scepticisme. Il y a donc un doute sur le pouvoir de la raison à atteindre la vérité comme nous l'avons vu avec Socrate qui dresse un tribunal de la raison. Or un tel examen est la condition pour restaurer la confiance dans le pouvoir de la raison, mais aussi, comme le voulait Kant, la légitimité de la croyance. En effet il y a une différence entre savoir et penser