Toyota
Au début des années 1980, la scène internationale découvre le modèle japonais : Toyota. Les voitures japonaises sont aussitôt considérées meilleures que les autres sur le plan de la qualité, de l’efficacité et sur de plaisir de conduire.
Mais c’est surtout le processus de développement de Toyota, défini par Jeffrey Liker[1] comme le plus rapide, le plus fiable, avec la meilleure productivité et la meilleure flexibilité, qui est remarqué. Ce succès, Jeffrey Liker l’explique par les méthodes et outils d’amélioration de la qualité, mais surtout à une philosophie plus profonde, fondée sur la compréhension des hommes et de leurs mécanismes de motivation, ci nommé le modèle Toyota, ou la « Toyota Way ». Jeffrey Liker représente la « Toyota Way »[2] sous la forme d’une pyramide (figure 1) constituée de 4 catégories et de 14 principes fondamentaux.
La philosophie de la Toyota Way s’associe alors aux outils de production réunis dans le Toyota Production Système, le TPS. Ce couple définit le style de management de Toyota.
Toyota se distingue de ces concurrents en centrant sa production sur la fiabilité. Pour ce faire, l’entreprise japonaise, a développé une organisation méticuleuse et un management rigoureux qui vise le « zéro défaut ». C’est la force motrice de la marque.
Le TPS est la méthode de fabrication exclusive de Toyota. C’est cette méthode qui est à la source du désormais célèbre mouvement « Lean »[3]. Le Lean n’est pas qu’une simple méthode, mais un système complet dont la culture de l’entreprise doit s’imprégner et une implication de tous les niveaux de l’entreprise. Les résultats exceptionnels de Toyota poussent beaucoup d’entreprises vers la démarche Lean.
Le cœur du TPS, éliminer le gaspillage.
Dans l’application du TPS on commence par examiner le processus de fabrication dans la perspective du client interne et externe.
Toyota identifie 8 sortes de gaspillage dans les processus opérationnels, mais