tp SVT 1ère S
On observe l’IRM d’une enfant qui a subi une ablation partielle de son cerveau. Pour des personnes normales, la zone qui traite la lecture est la même que celle qui a été enlevée chez l’enfant. Or, cette enfant a appris à lire sans trop de difficultés, puis à 11 ans, on lui fait passer une IRM fonctionnelle lors d’un exercice de lecture et on remarque que la zone active de son cerveau n’est pas la même que chez un individu normal. Ainsi, l’enfant a appris à faire des liaisons, des relais dans une autre partie de son cerveau. Cela confirme donc l’existence d’une plasticité cérébrale qui est la capacité à mettre en place des relais en fonction des interactions de l’environnement. Dans le cerveau, le message nerveux est transmis entre le bout d’un neurone et un autre pour se passer le relais: cette zone correspond à la synapse. Pour passer le message, des neurotransmetteurs sont émis dans l’espace synaptique. Ces molécules se fixent sur des récepteurs dont les formes sont complémentaires. La sérotonine est un neurotransmetteur qui intervient le plus dans les fonctions cérébrales. Or la LSD (acide lysergique diéthylamide) est une drogue dont la forme de la molécule est aussi complémentaire aux récepteurs de la sérotonine. Ainsi, la LSD se fixe sur les neurorécepteurs et envoient des signaux électriques qui ne devraient pas être normalement transmis par les sérotonines. Ces signaux influent sur la zone responsable de la perception visuelle. Par conséquent, on observe un trouble de la vision suite à une prise de LSD : la vision des couleurs, des formes et des mouvements est troublée (hallucinations).