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Non déjà les sciences pures, celles de la nature, mais également les sciences de l’homme, ont montré leur importance par les applications qu’elles permettaient ; on pourrait difficilement les accuser de « ne servir à rien ». La philosophie, en revanche est souvent accusée de n’être qu’une spéculation stérile, d’autant plus qu’au lieu d’apporter des réponses elle se targue de pousser le plus loin possible un questionnement sans cesse reconduit, et on peut être amené à se demander « à quoi sert la philosophie ».
Mais la question peut se diviser en fonction de ce qu’on entend par cette expression : « servir à » peut recouvrir plusieurs aspects : avoir, par exemple, l’intention de se servir de quelqu’un n’est pas tout à fait la même chose que de considérer qu’il peut nous être utile.
On peut considérer uniquement la valeur instrumentale d’une discipline, comme on pourrait interroger, de façon scandaleuse l’utilisation possible d’un être humain.
On peut par ailleurs, se demander dans quelle mesure une discipline pourrait, tout en considérant ses propres fins, avoir une utilité pour un individu ou une société.
On pourra donc, dans un premier temps envisager une instrumentalisation de la philosophie pour des objectifs qui lui seraient étrangers, comme la quête d’un pouvoir personnel ou, à une plus grande échelle, l’élaboration et le maintien de structures coercitives.
Dans un second temps il faudra cependant examiner également ce qu’une pratique de la philosophie dans le respect de ses propres normes pourrait apporter à un individu : Pourrait-elle, par exemple, contribuer à sa recherche du bonheur, ou bien l’aider à réaliser certaines valeurs ?
La recherche de l’utilité ne se limite cependant pas aux seules préoccupations personnelles, et il faudrait également envisager dans quelle mesure il serait pertinent de parler d’un rôle de la philosophie dans le champ social.
En tant que discipline la philosophie peut être un