Dans un premier temps nous allons voir les repères historiques pour bien se situer dans l'histoire.
D'abord, pendant l'époque victorienne, la femme n'avait pas accès au même statut, aux mêmes droits que les hommes. Avant la première Guerre Mondiale, la femme n’avait donc encore qu’un rôle de femme au foyer. En effet, son activité principale n’était que de s’occuper de sa maison, de son mari et de ses enfants. Une fois la guerre déclarée en juin 1914, la femme a dès lors dû remplacer les fonctions de son mari parti au front. Elle doit désormais assumer des responsabilités qu’elle n’avait pas avant telles que, entreprendre les durs travaux des champs, d’autre part, elle doit se dévouer en tant qu’infirmière pour soigner les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence. Enfin, les femmes des villes font preuve de courage pour compenser le manque de main d’œuvre dans de nombreux secteurs d'activités, conduisant les tramways, travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d'armement comme les munitionnettes. Ainsi, dès le début du XX siècle, nous pouvons apercevoir un phénomène de subversion car la mentalité de la femme et ses habitudes ont évolué, les femmes manifestent une volonté de libération par rapport aux années de l'avant-guerre. Elle peut désormais être libre et autonome.L’émancipation de la femme n’a pas seulement eu lieu dans la vie quotidienne, mais aussi au niveau intellectuel. En effet fin des années 20, les premières femmes ont fait leur apparition dans les grandes écoles (Sciences Politiques, etc.) ce qui entraînera par la suite des femmes diplômées pouvant ainsi avoir sa place sur le marché du travail. En matière de droits de l’homme a pris quelque retard ! Tandis que les Anglaises votent dès 1918, il faut en effet attendre le décret du 21 avril 1944 pour que les Françaises se voient octroyer ce droit par le gouvernement provisoire du Général de Gaulle. Le préambule de la constitution du 24 octobre 1946 proclame