L’énergie éolienne est-elle une énergie verte ?

Le vent est une source d’énergie inépuisable qui ne rejette ni CO2 ni déchets.
Par contre, la fabrication de l’aérogénérateur, du mat, leur transport, leur assemblage, le socle en béton (1 000 tonnes de béton pour 2MW) ont des impacts divers sur l’environnement et produisent du CO2. Les pales en fibre de verre ne sont pas recyclables.
Le vent est capricieux, imprévisible, variable.
Pour pallier l’intermittence du vent, on peut multiplier le nombre des éoliennes mais comme l’électricité produite est injectée dans le réseau et ne peut être stockée, l’offre et la demande ne coïncident pas forcément
Quand il n’y a pas de vent ou que le vent souffle trop fort, les éoliennes s’arrêtent ; elles peuvent aussi tourner sans produire d’électricité, les variations du vent pouvant être importantes; on est alors obligé de faire appel à des moyens qui doivent être mobilisables en quelques heures ; ce sont les centrales thermiques qui sont, elles, très polluantes.
Quand le vent souffle, c’est toujours du CO2 en moins !! Rien n’est moins sûr !
Les centrales à flamme compensent la faiblesse de la production éolienne mais comme elles fonctionnent à vitesse variable, l’émission de GES n’en est que plus importante.
Il suffit de regarder le contenu carbone du KW/h en France où le nucléaire occupe une place importante 80-90gCO2/KWh alors qu’en Allemagne et au Danemark 881g/KWH où l’éolien est très développé – et aussi les centrales thermiques-, on atteint respectivement 601g/KWH et 881g /KWH.
Si le nucléaire émet peu de GES, il produit des déchets radioactifs dont la durée de vie se mesure en millions d’années et dont le retraitement est problématique.

Donc couplée avec des centrales thermiques, l’énergie éolienne n’est plus aussi verte qu’on le supposait.

Nous pouvons voir que selon les résultats 2010, la France a pris du retard quant au renouvelable : nous voyons que l’énergie éolienne peut s’intégrer