Tpe es santé publique et tabac
Les entreprises de tabac réussissent un exercice difficile en vendant un produit qui dégoûte bon nombre de personnes et qui s’avère nocif pour la santé.
En effet, 1 fumeur régulier sur 2 meurt du tabac et 5 000 personnes sont victimes du tabagisme passif chaque année. Le tabagisme passif est l’inhalation involontaire, par un sujet non-fumeur, de la fumée dégagée par un ou plusieurs sujets fumeurs. La lutte contre le tabagisme est donc une priorité de Santé Publique. Cette institution sociale gouvernementale s’occupe de l’état sanitaire d’une collectivité, de la santé globale des populations sous tous ces aspects : curatif, préventif, éducatif et social. L’Etat va donc prendre des mesures anti-tabac pour soigner les fumeurs, prévenir les dangers du tabagisme (actif ou passif), informer et éduquer la population française. Ces 20 dernières années, le marché du tabac a subi une baisse de près de 13%, mais dans cette lutte anti-tabac, cette baisse n’est pas suffisante aux yeux des autorités. La Santé Publique peut-elle freiner le marché du tabac ?
Nous étudierons d’abord les mesures entreprises par la Santé Publique dans cette lutte anti-tabac, au niveau législatif comme au niveau marketing. Puis, nous verrons de quelle façon l’Etat est rattrapé par ses propres démarches, c’est-à-dire que nous analyserons les stratégies qui permettent à certaines entreprises de tabac d’atteindre des taux de notoriétés et de ventes records alors que tous les moyens de communications courants ou presque leurs sont interdits ; nous verrons aussi les limites que la Santé Publique ne peut pas dépasser en terme de législation. Et enfin, nous exposerons les derniers recours auxquels fait appel la Santé Publique pour agir sur la conscience du