Tpe media sport
Le sport, en France, c'est tout d'abord trois chiffres : 26 millions de pratiquants, 14 millions de licenciés et environ 6 000 athlètes de haut niveau, dont une centaine focalise l'attention de tous les médias. Cette élite qui draine l'argent en fait-elle suffisamment profiter la masse des sportifs anonymes ? Telle est finalement la question qui sera abordée aujourd'hui au travQuoi qu'il en soit, il apparaît incontestable et significatif que le monde du sport et celui des médias n'ont cessé ces dernières années de se rapprocher, au point de se retrouver aujourd'hui dans une certaine forme de dépendance mutuelle. En particulier pour les médias audiovisuels, le sport est une source de spectacle de tout premier ordre. La glorieuse incertitude du sport, la fidélité aux clubs et la présence de stars constituent un cocktail irrésistible qui permet de battre des records d'audience et de séduire les annonceurs. Pourvoyeur d'importantes recettes publicitaires, le sport peut dans certains cas devenir vital pour certaines chaînes, en particulier les chaînes payantes et les bouquets satellitaires, qui le considèrent comme un produit d'appel aussi important que le cinéma, d'autant qu'il n'est pas soumis à la concurrence du DVD. La compétition entre chaînes rivales, la volonté de ne pas décevoir les abonnés, pour lesquels la retransmission de certaines compétitions est au coeur de l'abonnement souscrit, débouchent sur des surenchères qui poussent à la hausse ; la commercialisation de ces droits audiovisuels risque peut-être de fragiliser l'équilibre financier de ces sociétés de télévision.
A l'inverse, les grands clubs de football français dépendent plus